« Mettre en place une véritable politique publique de la vie associative » : telle était l’ambition affichée par le gouvernement pour la Conférence de la vie associative qui s’est tenue le 17 décembre dernier. Parmi les mesures annoncées pour y parvenir : la mise en place d’un Haut conseil à la vie associative, qui sera obligatoirement consulté par le gouvernement sur les projets de lois et de décrets concernant le fonctionnement des associations ; la création d’une fonction de « médiateur des associations » ; la publication annuelle d’un tableau de bord sur le secteur associatif ; l’expérimentation dès le premier semestre 2010 d’un nouvel outil de demandes de subventions en ligne, assorties d’une simplification des agréments ministériels ; ou encore l’augmentation de 30 % des crédits alloués à la formation des bénévoles.
Autant de projets positifs et bien accueillis. Ils restent cependant en deçà des attentes des associations. Celles-ci doivent à la fois faire face à une augmentation des besoins sur le terrain liée à la dégradation de la situation économique et sociale (+ 24 % de nouveaux accueillis pour le Secours catholique, par exemple) et à une baisse de leurs ressources : diminution des intentions de dons, mais surtout dégringolade des subventions publiques, notamment liée à un désengagement de l’Etat assez net au cours de ces dernières années.