Le modèle social de l’Union européenne s’est progressivement dégradé depuis le début de la crise, avec des niveaux croissants d’inégalité, de chômage et un retour partiel à l’économie informelle. Les jeunes, les travailleurs migrants et les femmes ont été parmi les plus touchés. Cette situation négative résulte en partie des politiques d’austérité et de l’absence au niveau de l’Union européenne de mesures préventives et efficaces de suivi et d’harmonisation en matière de politiques sociales.
Dans ce contexte, CECOP, la Confédération européenne des coopératives industrielles et de services, considère que l’idée de constituer un pilier des droits sociaux est une initiative positive mais que sa pertinence et son efficacité dépendront de la manière dont il sera encadré. « Les coopératives et l’économie sociale en général devraient constituer une troisième composante de la proposition du pilier comme c’est déjà le cas dans certains pays de l’Union européenne. Le rôle de l’économie sociale, et avant tout des coopératives, pour construire la justice sociale tout en générant de la richesse et en la distribuant équitablement devrait être pleinement reconnu » a déclaré Giuseppe Guerini, le Président de CECOP.