Passer de 15.000 à 30.000 postes en intérim d’insertion à fin 2022 est l’objectif fixé aux entreprises de travail temporaire d’insertion. Si ce secteur a réussi à tenir le cap malgré la crise, il lui faudra intensifier ses efforts en se structurant davantage pour accéder aux marchés clés, selon le gouvernement.
Comme le secteur ordinaire de l’intérim, le travail temporaire d’insertion a subi de plein fouet les conséquences économiques de la crise : il y a un an, entre février et avril 2020, les effectifs se sont réduits de deux tiers. Une réduction plus forte que dans l’insertion par l’activité économique "classique" mais qui a pu être effacée en fin d’année. Au total, sur 2020, le travail temporaire d’insertion s’est globalement maintenu autour de 15.000 emplois.