Pour sa troisième édition, le Forum national de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire devient le « Salon de l’emploi responsable ». Un changement de nom pour parler à un public élargi, initié ou non à l’économie sociale et solidaire, ses valeurs et ses composantes.
Ce changement constitue un signal fort, montrant que l’ESS souhaite être plus vue, afin de mettre en avant les multiples parcours professionnels qu’elle permet.
Le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris est un autre symbole fort de cette nouvelle édition : en plein cœur de la capitale, ce lieu très passant va littéralement permettre d’amener l’économie sociale et solidaire à la rencontre des français, et ainsi répondre en partie aux enjeux de visibilité du secteur.
Et si enjeux de visibilité il y a, c’est parce que les enjeux de recrutement sont multiples : renouveler ses cadres, séduire les entrepreneurs et les jeunes diplômés qui souhaitent mettre leurs compétences au service de l’intérêt général…les 23 et 24 octobre ce sont plusieurs milliers d’offres d’emploi qui chercheront preneurs.
Evènement de lancement du mois de l’économie sociale et solidaire qui se déroule sur l’ensemble du territoire, le Salon de l’emploi responsable et ses 90 exposants relèvent finalement un défi : démontrer qu’il existe une autre façon de travailler et d’entreprendre, en donnant du sens à sa carrière professionnelle. La preuve, aujourd’hui c’est le pari quotidien de plus de 2 millions de personnes, entrepreneurs ou salariés.
Je suis étonné de voir parmi les partenaires officiels du salon (Partout sur les affiches et en pleine page du site) Keljob et Cadr’Emploi. Deux sites qui n’ont rien de responsables, ni dans leur activité, ni dans leur structuration, ni dans les offres qu’ils proposent.
Pour rappel :
Lu sur Wikipedia...
Sachant que Adenclassifields est une société bien capitaliste avec un capital tenu par de gros acteurs, pas du tout "responsables" au sens du salon. Lu ici !
Et que le plus gros actionnaire de Adenclassifields est le groupe Le Figaro, qui, on le sait, est un grand admirateur de l’économie sociale et solidaire. Lu ici !
Et c’est pareil pour Cadr’Emploi...
Dommage pour la cohérence de discours ...
Michel, chercheur d’emploi en économie sociale ET solidaire...