Au tournant des années 2010, des sociétés commerciales à lucrativité limitée et à vocation sociale ont fait une irruption en force dans le périmètre de l’économie sociale et solidaire. La loi de 2014 a banalisé cette conception qui met à mal les fondamentaux de l’ESS.
C’est devenu une désignation à ce point en vogue que même Forbes s’en est saisi. En janvier dernier, la publication américaine spécialisée dans les managers de grandes entreprises a cette fois fait entrer une forme d’économie sociale et solidaire (ESS) dans ses colonnes avec son premier classement « 30 under 30 ». Cocorico ! Neuf Français se trouvaient dans ce top 30 des entrepreneurs sociaux de moins de 30 ans, censés devenir les futurs leaders européens. Dont, excusez du peu, la major : Joséphine Goube.