Bonjour,
L’été se termine, la rentrée scolaire vient de se faire. Depuis une bonne quinzaine de jours, la majorité des salariés a repris le chemin du travail.
La canicule et les difficultés qu’elle a engendré (Incendies, végétations, fatigues des corps...) ont juste rappelé avec violence que le climat restait le maître de la vie des humains, même en nos temps modernes de technologie et de sciences. Le paysan vivait avec la météo, nous devons toujours composer avec elle. ESS France nous donne quelques éléments de réflexion avec ce chiffre de "58% des Français" qui "pensent qu’il faudra modifier nos modes de vie pour faire face au changement climatique". On parle bien d’acceptation de la réflexion, pas encore de passage à l’acte. Mais au moment au les pouvoirs publics parlent de la fin de l’abondance et d’une approche plus sobre de la consommation, l’étude est intéressante et permet de placer l’ESS au bon niveau de l’économie, celui d’une façon d’entreprendre et de consommer qui ne place par la rentabilité à cour terme et le gaspillage des ressources comme des objectifs ou des conséquences d’un mode de production dépassé.
Dans l’éditorial d’avant ma pause estivale, je rappelais que l’été était une période toute aussi périlleuse pour les sans logements et que la mobilisation des associations de solidarité était encore nécessaire, tout autant qu’en hiver. Là, l’étude de l’UNICEF et de la FAS sur les difficultés des familles à trouver des hébergements d’urgence via le 115 laisse un goût amer. Le communiqué rappelle les efforts faits depuis 2020, mais indique également qu’ils ne sont encore pas suffisants pour absorber la demande. Ainsi, avec une augmentation de 77%, l’absence de solution pour des familles laisse des milliers de personnes et d’enfants non majeurs sans solution d’urgence, et encore moins à long terme. Là encore, les associations viennent rappeler la dure réalité, en agrégeant des études avec leurs expériences de terrain, les motivations de leurs acteurs avec les aspirations de leurs bénéficiaires.
Le mouvement associatif ne s’y trompe d’ailleurs pas et a relancé sa campagne "Mon association, je l’adore, j’y adhère !", rappelant au grand public qu’il faut adhérer et participer aux actions des associations pour qu’elles vivent et continuent de jouer leur rôle d’accompagnatrices, de vigies de la réalité sociale, mais aussi d’éducations et de soutien.
Bonne rentrée si c’est le cas, bonne lecture, bonne semaine
Guillaume