2023 est là ! On devrait prendre un règlement pour que les jours de l’an ne tombent pas un dimanche, c’est dur le lundi. Bref. Premier édito, donc je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence. De beaux projets, des richesses (sous quelques formes que ce soit), des rencontres, de la santé !
Le début de la semaine était calme, et puis tout d’un coup, la déconjugalisation de l’AAH revient sur le devant de la scène. Le 22 décembre, le décret en Conseil d’Etat était publié et indiquait les grandes modalités de cet acte si attendu par les couples dont l’un est en situation de handicap (au moins). Mais il faudra attendre... Le 1ier octobre pour que les calculs se fassent. Et sans rétroactivité. Le collectif Handicaps regrette ainsi ce délai, qui risque de faire passer à la trappe des droits refusés dans un premier temps, mais ouverts bientôt. Et il ajoute que cette séparation dans le calcul des ressources ne doit pas faire oublier "la nécessité de revaloriser l’AAH au moins au niveau du seuil de pauvreté".
Et si après les fêtes, moment de fêtes et de repas plus copieux, on faisait une pause d’un mois dans la consommation d’alcool ? C’est l’idée du #DryJanuary, soutenu entre autres par la fédération Addiction. Cela ne s’adresse pas qu’aux personnes addictives à l’alcool, mais aux simples consommateurs également. Se questionner, faire une pause pour la santé, se faire accompagner pour cela, c’est l’objectif du #DryJanuary.
C’est la rentrée et les annonces sur les augmentations de cotisations vont commencer. La FNMF a été sous le feu des projecteurs et elle communique sur une augmentation modérée, argumentée et commentée par son président. "les cotisations augmenteront en 2023 en moyenne de 4,7%, en deçà de l’inflation moyenne en 2022". "C’est toujours trop" pourrions nous dire, tant il est vrai que les assurances augmentent annuellement et régulièrement. Pourtant, les explications sont nombreuses et sans faille : réforme du 100% santé, inflation, hausse des dépenses de santé, etc. Heureusement, il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer !
Pour l’entreprise coopérative SCOPELEC, la douche froide continue. C’est un fonds d’investissement britannique qui va contrôler l’entreprise maintenant. Au revoir l’un des premiers groupes coopératifs de France, "exit" les 1250 salariés qui ne seront pas repris par la nouvelle entité. A quelques mois du cinquantenaire de l’entreprise, l’annonce est froide. Le projet de reprise en SCOP par une partie des salariés, Newscope, n’a pas été retenu par le tribunal. Orange, premier client, aurait un peu soufflé du chaud et du froid quelques jours avant.
Bonne lecture,
Bonne fin de semaine
Guillaume