Tant que la santé va, tout va. Enfin, il paraît. Mais, à y regarder de plus près, la bonne santé de chaque concitoyen fait également la bonne fortune d’une longue chaîne médicale. L’industrie industrielle pharmaceutique, en première ligne, tire les dividendes de notre attachement obsessionnel à la santé.
Tant que la santé va, tout va. Enfin, il paraît. Mais, à y regarder de plus près, la bonne santé de chaque concitoyen fait également la bonne fortune d’une longue chaîne médicale. L’industrie industrielle pharmaceutique, en première ligne, tire les dividendes de notre attachement obsessionnel à la santé.
La santé est devenue est un commerce plus que lucratif. Un chiffre ? Le budget global de la santé atteint en France les 850 milliards de francs annuels et près de 11% de la richesse nationale sont consacrés à la santé. On compte à ce jour une corporation de médecins libéraux avoisinant les 200 000 personnes, tandis que près de 13 millions de personnes en France n’ont pas les moyens de cotiser à une assurance complémentaire. Pour Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française, nous nous dirigeons vers une culture de la santé à outrance qui peut voir un effet pervers. La santé égale pour tous est un leurre. "Aujourd’hui, tous les patients sont loin d’être égaux dans la douleur", écrit Jean-Pierre Davant, faute de moyens économiques égaux. Il faut que les responsables politiques considèrent désormais cette question comme l’un des enjeux fondamentaux de la santé publique, afin que notre santé ne devienne pas un commerce.