Pour encourager un autre rapport au travail, des comportements financiers plus éthiques, de nouvelles relations producteurs/consommateurs et une présence engagée sur le territoire, des entreprises se sont regroupées au sein d’un réseau « alternatif et solidaire ».
« Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin. » Forts de cet adage, une trentaine de collectifs, d’entreprises et d’associations, issus de l’économie sociale, ont choisi de constituer, il y a vingt ans, un Réseau d’échanges et de pratiques alternatives et solidaires (Repas). Avec un objectif : répondre aux besoins de ces structures qui souhaitent mieux se connaître et de mettre en commun leurs expériences. « Chacune se sentait un peu seule dans son coin », explique Béatrice Barras, l’une des fondatrices du réseau, qui a travaillé quarante ans durant chez Ardelaine, une société coopérative basée en Ardèche. « Il s’agissait de faire se rencontrer des initiatives sœurs qui se reconnaissent des pratiques communes. »