L’insertion ou la réinsertion par la culture des légumes, c’est aussi le créneau des « Jardins de Noé », qui y ajoutent en prime une note 100 % bio. Les noces du social et de l’environnemental sont célébrées au quotidien sur les 10 ha que cette association (à but non lucratif, précision importante) gère entre Villeton et Lagruère. « Nous avons des prairies, des cultures sous serres et du petit élevage », explique Thierry Charreteur, le directeur et fondateur. Pas n’importe quel élevage, d’ailleurs : la vingtaine de poules landaises ou de gauloises dorées qu’on bichonne ici participent à la préservation d’espèces menacées ou en voie d’extinction.
Ils sont 14 salariés (en CUI), de 23 à 57 ans, et 3 permanents à faire vivre ce laboratoire de l’insertion par le bio.