Ces associations resserrent les liens entre des producteurs de fruits et légumes biologiques et leurs clients
En cette fin d’après-midi, les voitures défilent devant le magasin qui jouxte les serres et les vergers de Denise et Daniel Vuillon. « J’espère que vous aimez les tomates ! », lance en rigolant Daniel aux 65 familles d’« Amapiens » venues chercher un panier fruits et légumes aux Olivades, leur exploitation située à Ollioules (Var). Pour 27,50 €, ils repartent avec dix produits différents, cueillis le matin même : pommes de terre, melon, brugnons, oignons rouges… et 11 kg de tomates rouges, cœur de bœuf, noire zébrée, verte…
« Cette diversité de produits, c’est super ! Leur goût est plus marqué qu’en supermarché où ils sont pleins d’eau », s’enthousiasme Paola, libraire, adhérente depuis cinq ans à l’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), fondée en 2001 par le couple Vuillon. « Ces produits cultivés sans produits chimiques sont rassurants et je préfère donner directement mon argent à un paysan plutôt qu’à la grande distribution », ajoute Simon, un marin toulonnais.