Face à la désindustrialisation, l’idée de financer la protection sociale par une hausse de la TVA fait son retour.
Une taxe mal aimée
En augmentant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui pèse sur une consommation de plus en plus souvent importée, on pourrait limiter les cotisations sociales, qui renchérissent le travail et rendent donc peu attractive la production en France. Cette proposition de "TVA sociale" revient dans le débat public depuis que la crise a encore accentué la désindustrialisation de l’Hexagone. Elle figure notamment parmi les propositions de l’institut COE-Rexecode, proche du patronat, dans le rapport qu’il a remis fin janvier au ministre de l’Industrie. Mais l’idée d’une TVA sociale reste très controversée. Il faut dire que cet impôt n’a jamais été très populaire.
Créé en 1954, il était pourtant très novateur. A tel point, d’ailleurs, que cette invention française a été imitée ensuite par de très nombreux pays.