Le sommaire détaillé
• Tout ce qui trouve un débouché sur le marché ou qui est validé par la sanction du vote aurait donc… une utilité sociale. Mais la sanction du marché et celle de la démocratie représentative suffisent-elle à déterminer cette utilité ? Au vu des dégâts sociaux et environnementaux de notre mode de développement ou de la faible performance de l’action publique au regard des besoins sociaux, de nombreux citoyens répondent par la négative à cette question. Ils réclament de nouveaux modes d’évaluation de l’utilité sociale des organisations privées et publiques.
• Les entreprises se voient ainsi invitées à évaluer leur performance à une aune plus complexe que la seule création de valeur pour l’actionnaire. De même, l’action publique se voit enjointe de modifier ses modes d’action, pour être plus à l’écoute des préoccupations de la société et mieux à même de répondre aux besoins. Dans tous les cas, il s’agit d’évaluer la contribution au bien-être individuel et collectif de ces organisations en se fondant sur une démarche pluraliste et participative.
• Ce hors-série interroge les acteurs qui se revendiquent de l’utilité sociale, issus dans leur majorité du secteur de l’économie sociale, et rend compte des expériences qui lui donnent une réalité, sur le terrain.