que se passerait-il si la France abandonnait le nucléaire civil, qui représente aujourd’hui près de 80% de sa production électrique, au profit d’énergies plus propres ? Le cas a été étudié par l’institut de recherche américain Institute for Energy and Environmental Research, qui joue un rôle de consultant sur les énergies alternatives auprès du conseil des gouverneurs des Etats américains.
Partant du constat que, malgré son option majoritairement nucléaire, énergie dite propre, la France voit ses émissions de gaz à effet de serre augmenter à cause des transports polluants, l’étude démontre qu’avec des technologies déjà existantes et une nouvelle politique énergétique, le pays pourrait se passer du nucléaire d’ici trois ou quatre décennies et en même temps réduire ses émissions de Co2 de 40%. L’étude se base sur une sortie progressive du nucléaire d’ici 2040 passant par la fermeture des centrales lorsqu’elles sont arrivées en fin de vie (en moyenne après 40 ans d’existence) pour éviter de gaspiller les investissements massifs qu’elles ont engloutis et assurer une transition vers le non-nucléaire.