Confrontée à une consommation de carburant importante pour alimenter ses 4000 bus, la RATP souhaite que d’ici fin 2007, un tiers de sa flotte utilise du Diester30. Elle testera également le Diester100 et l’Ethanol95.
Les transports routiers constituent en France l’un des secteurs les plus consommateurs d’énergie fossile et les plus émetteurs de CO2, principal gaz à effet de serre (GES). Comme tout transporteur, la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) a sa part de responsabilité dans ces émissions polluantes car 18% des Kms/voyageurs de ses réseaux sont assurés par sa flotte de bus. Ainsi, son parc de 4.000 bus qui représentent presque le quart du parc total d’autobus urbains en France, totalise 35% de sa consommation d’énergie soit 80 millions de litres de carburants par an pour un coût global de 80 millions d’euros environ.
Au cours de ses dernières années, l’entreprise a testé plusieurs énergies alternatives comme le Gaz Naturel Véhicules (GNV), le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) ou l’électricité. Résultat, elle possède 12 bus fonctionnant à l’électricité, 57 au GPL et 90 au GNV. Depuis 2002, certaines flottes, représentant 72 bus, sont également alimentées avec du biodiesel composé de 30% d’Esters Méthyliques d’Huile Végétale (Diester30). Cependant, plus de 3.800 bus fonctionnent encore aux carburants classiques à savoir le gazole avec, pour la plupart, des filtres à particules.