L’ESS, acteur du pouvoir d’achat !

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L'ESS, acteur du pouvoir d'achat !

Si cela peut sembler évident, l’actualité nous en a apporté quelques preuves. Ou en tout cas, quelques positionnements !

Mercredi s’est ouvert le 43ième congrès de la Mutualité Française à Marseille. La vénérable institution n’a rien perdu de son ADN : la protection des individus. Elle l’a d’ailleurs réaffirmé dans sa déclaration « Se protéger mutuellement aujourd’hui pour, ensemble, construire les solidarités de demain ». Quoi de plus près du pouvoir d’achat de l’assuré qu’une mutuelle qui pense solidarité par le collectif pour l’individu ?

Leclerc (Groupe coopératif) a aussi beaucoup communiqué sur le pouvoir d’achat à la rentrée. Le groupe publie une enquête intéressante sur le pouvoir d’achat des jeunes (Réalisée par l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations). Au delà d’une réalité économique difficile, l’enquête apporte également le ressenti de ces jeunes, de différentes catégories sociales.

Impact France nous apporte également une belle étude sur un élément de la rentrée : la sobriété. Apportée dans le débat par le Président de la République, cette façon de consommer interroge au mieux, effraie au pire. Mais surtout, elle n’est pas connue des citoyens et génèrent des interrogations légitimes. Impact France regroupe des employeurs "responsables" et l’étude met de façon assez compréhensible, le rôle des entreprises et dirigeants dans la prise en compte de cette sobriété. Bref, de la pédagogie et des débats probables à venir !

Le pouvoir d’achat, cela repose entre autres, aussi, sur les rémunérations du salariat. Force est de constater que les représentants du salariat ne sont pas vraiment enclins à se précipiter au Conseil National de la Refondation initié par Emmanuel Macron jeudi. L’un des arguments n’est pas complètement déconnecté de débats liés à l’ESS d’ailleurs, celui de la place des corps intermédiaires dans le débat et des outils mis en place depuis un certain temps pour les contourner ou les minorer.

Le CNR divise les organisations alors qu’il devait / doit faire du consensus. Les associations du social et de la solidarité ont plutôt souhaité y participer avec l’argument que la chaise vide ne permettait pas de faire avancer la cause des plus faibles. Chacun y apporte ses souhaits que ce soit la revalorisation des minimas sociaux ou le reconnaissance vie privée / vie professionnelle.

Bonne fin de semaine,
Bonne lecture.

Guillaume

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