Après une semaine d’absence, j’ai repris le clavier avec le vague sentiment que rien n’avait fondamentalement changé. D’autant que j’étais loin, à l’étranger, donc éloigné de toute actualité (et même de mon smartphone !) #droitàladéconnexion
Bref.
En revenant, toujours les mêmes grands enjeux autour du droit des étrangers, du droit des personnes handicapées, des personnes âgées et de ... Impact France !
Sur la solidarité internationale et le droit des étrangers, je relaie régulièrement. Parce que le milieu associatif y est très présent et parce que c’est, selon moi, au même titre que pour les personnes âgées, un symbole fort de la bonne santé démocratique d’un pays de voir comment il traite ses âgés et ses non ressortissants. Pour les premiers, la loi pour la société du bien vieillir tarde à remplir ses objectifs. Pour les seconds, la semaine pointe la multiple condamnation par la CEDH de la France pour sa protection des enfants lors de leur enfermement. Quelque soit les difficultés posées par le phénomène migratoire aux uns et aux autres, on ne peut maltraiter encore plus des enfants. Surtout quand on lit, peu après, que l’Etat Français commet des violations des droits à la frontière franco-espagnole au travers d’une note rédigée et publiée par 5 associations (l’Anafé, Amnesty International France, La Cimade, Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières). Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas bien.
Pour les personnes handicapées, la conférence nationale du handicap laisse un goût d’inachevé dans la bouche des acteurs. Soit pas assez, soit pas du tout. Là, c’est l’UNA qui trouve plutôt un goût de "pas assez" ! Dans un communiqué tout en diplomatie (Selon moi), l’UNA regrette en conclusion l’absence de « mobilisation massive de l’État et des départements, pour construire avec les acteurs et à partir de chaque territoire, une programmation pluriannuelle pour répondre aux besoins identifiés ».
Après une belle déclaration de l’ONU sur l’ESS, la GSEF tenait son forum au Sénégal avec 5000 participants. Moment pour publier une belle déclaration sur l’important de l’ESS pour atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU, l’introduction suffit, selon moi, à comprendre l’intérêt du texte : "l’ensemble de la population mondiale a droit à des conditions de travail décentes, un revenu suffisant pour vivre dignement et doit pouvoir s’autonomiser et s’émanciper dans un monde vivable alors que le modèle économique dominant produit précarisation et destruction de notre planète". Et pour le GESF, seule l’ESS peut le permettre.
Et puis, il y a Impact France. La succession se passe dans le chaos. La scission est proche et des entrepreneurs lancent un mouvement concurrent pour retrouver les bases initiales. Selon moi, les raisons avancées (Élargissement versus exemplarité entre autres) sont bien loin des vraies raisons qui agitent le mouvement. Ne verrait on pas poindre plutôt des logiques de successions, d’héritage philosophique de celui qui a porté une bonne partie des signataires et créateurs du Mouves, au premier rang desquels JM Borello ? Vous n’avez pas trouvé ? Les commentaires sont ouverts juste en dessous.
En tout cas, cela fait réagir l’UDES qui réaffirme (un peu rapidement) qu’elle est la "seule organisation patronale représentative de l’économie sociale et solidaire depuis 2014". Je ne conteste nullement la légitimité de l’UDES à être une organisation patronale, mais juste d’être la seule (La FEHAP est encore là, me semble t il ?). Peu importe. En tout cas, elle rappelle que "dire" ne suffit pas à "être". La bataille que livre l’UDES pour gagner sa place à la table des négociations se fait de hautes luttes que je relate depuis sa naissance.
Bonne lecture,
Bonne fin de semaine
Guillaume Chocteau