La rentrée de l’ESS montre à la fois des avancées sur le terrains, mais aussi un triste statu quo institutionnel.
Notre ami Michel Abhervé a, sur sont blog, fait le triste constat que de toutes les forces politiques "à gauche" ayant tenu une Université d’été, seul le PCF avait consacré trois ateliers à l’ESS, ouverts à des acteurs du champ.
Partout ailleurs un silence inquiétant.
Mais les autres actualités sont tout aussi contrastées.
Manuel Vals, Premier ministre, et Madame Pinville, secrétariat d’Etat chargée (entre autres) de l’ESS ont reçu l’ESS.
Cela a eu lieu, le 4 septembre, à l’UCPA, et l’ESS était représentée par la CFESS et ses diverses composantes. Le compte-rendu en notre possession laisse apparaître le formalisme des échanges. Si Roger Belot a, trop courtoisement peut-être, esquissé quelques observations, présenté quelques demandes, si Jean-Louis Cabrespines a, dans le temps imparti, cherché à faire part des nombreuses activités des CRESS et de leur Conseil national, l’exercice est demeuré convenu et laissait penser que tout allait globalement pour le mieux dans le meilleur des mondes.