Jean-Marc Borello, fondateur du Groupe S0S, qui vient de voir rééditer son ouvrage "Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles" (éditions Rue de l’Echiquier) a donné un interview à Youphil dans laquelle il revient l’actualité du Groupe qu’il anime et sur le projet de loi relatif à l’ESS présenté par Benoît Hamon.
Comme à son habitude, il développe certaines critiques à l’égard de l’ESS que l’on peut aisément partager, mais il développe aussi sur l’ouverture du périmètre de celle-ci des positions qui, pour le moins, suscitent le débat.
A partir de la charte du Mouves, il s’interroge ainsi à bon escient sur certaines pratiques de grandes entreprise de l’ESS en matière d’échelle des rémunérations des dirigeants. Et il est vrai que ce que l’on sait de certaines banques coopératives lui donne raison. Le 1 à 10 que l’on peut envisager à partir du projet de loi, même élargi à 1 à 15 pour favoriser l’intégration de compétences devrait être une question principielle pour l’ESS.