Je me pose très régulièrement la question : « Pourquoi l’économie sociale résiste-t-elle si mal à la pourtant très « résistible » ascension de « son » Haut-commissaire ? »
Il m’est arrivé à plusieurs reprise de citer Paolo Freire qui disait en substance : « l’homme peut changer le monde à deux conditions : qu’il ait conscience que le monde puisse être changé et qu’il puisse être changé par lui-même, celui qui se pose la question ».
Une première question est donc : les dirigeants actuels de l’ESS, ceux des grandes entreprises et institutions, ont-ils comme leurs grands ainés la volonté de changer le monde, de s’opposer, au-delà d’un discours convenu, à une évolution libérale du monde et de la société qui sera létale pour eux ?
Je pense que c’est le cas pour un certain nombre d’entre eux, mais pas tous. Ceux qui ont la conviction que le monde dut être changé sont des hommes partageant des valeurs humanistes, sociales, progressistes.