Le Premier ministre, Manuel Valls, et la secrétaire d’Etat en charge de l’économie sociale et solidaire, Martine Pinville, ont rencontré le 4 septembre, les représentants de la Chambre française de l’économie sociale et solidaire (CFESS). Pour Roland Berthilier, secrétaire général de la Mutualité Française et trésorier de la CFESS, "l’Etat a un rôle majeur à jouer dans le développement de l’ESS au plan national et européen".
Le 4 septembre, l’Etat a signé la convention d’agrément de la Chambre française de l’économie sociale et solidaire (CFESS). Quel en est l’enjeu ?
Roland Berthilier – Un an après l’adoption de la loi relative à l’économie sociale et solidaire (ESS), la signature de cette convention marque la reconnaissance officielle de la CFESS – qui réunit toutes les composantes de l’ESS dont la Mutualité Française – comme l’interlocuteur des pouvoirs publics pour l’ESS. C’est une marque de reconnaissance pour cet organisme, qui existe depuis dix mois, mais surtout une manifestation de l’intérêt du gouvernement pour notre mode d’entreprendre.