Alors que le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) est actuellement en examen à l’Assemblée nationale, la FFMC, qui avait appelé les motards à manifester leur désapprobation auprès de leurs élus en juillet dernier, réaffirme son opposition aux mesures démagogiques qu’il contient pour satisfaire les associations de victimes.
Une des mesures phare de ce nouveau texte est de rendre obligatoire la peine de confiscation du véhicule pour sanctionner certains délits (conduite sans permis ou malgré une mesure d’interdiction, récidive de conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiant, récidive de grand excès de vitesse, homicide ou blessures involontaires). L’usager en infraction, propriétaire de son véhicule, perdrait alors définitivement son moyen de transport au profit de l’Etat. Au-delà de la perte économique que représente une telle sanction, la confiscation est une atteinte grave au droit de propriété qui doit rester exceptionnelle et découler du seul pouvoir souverain d’appréciation des juges, comme cela existe déjà.