Une fois de plus, l’effet d’annonce a été privilégié au courage politique.
En France, ce sont les chiffres qui font la Sécurité Routière, pas le bon sens. Quand les chiffres sont mauvais, et tout est relatif puisque l’accidentalité ne cesse de baisser depuis 30 ans, c’est parce que la répression n’est pas assez forte, donc il faut l’accentuer.
Quand les chiffres sont « bons », c’est parce que la répression est efficace et il faut donc l’accentuer pour plus d’efficacité.
Partant de ce principe d’une logique aussi redoutable que les chiffres assenés tout les mois, tels un bilan de santé des routes de France, pourquoi chercher plus loin ?
La FFMC cherche plus loin depuis 30 ans. Et elle trouve.