L’utilisation de la route est partagée par un ensemble hétérogène d’usagers, piétons, voitures, vélos, motos .... Afin de permettre à chacun de trouver sa place sur la chaussée, dans le respect des plus fragiles, le code de la route doit intégrer les spécificités de chacun.
En Europe, lorsque la circulation automobile est arrêtée ou très ralentie, la pratique de circulation entre les files par les deux roues à moteur est très répandue, notamment sur les voies rapides urbaines autour des grandes agglomérations. Cette pratique contribue ainsi à fluidifier la circulation : elle est ainsi officiellement autorisée dans certains pays (Autriche, Belgique, Hollande...) sous certaines conditions.
La FFMC pense qu’en officialisant cet usage pratique, et en respectant un certain nombre de règles de sécurité de bon sens, il pourrait être enseigné dans les écoles de conduite, ce qui serait gage de plus de sécurité, de moins de pollution, d’une fluidification de la circulation, et d’une meilleure compréhension entre usagers de la route.
Cette proposition a recueilli un avis favorable du ministre des transports Dominique Perben qui s’était déclaré le 15 février : ‘ouvert à l’idée d’une « charte de bonne pratique » signée par les principales institutions représentatives du monde motard et visant à énoncer les critères d’un comportement responsable’.
A Paris, la FFMC, la mairie et d’autres associations d’usagers ont ainsi élaboré une charte de bonne conduite visant à permettre une meilleure prise en compte des 2RM sur la route. Mais la préfecture de police refuse de la signer en arguant qu’elle n’a pas compétence pour décider du non- respect du code de la route, amenant ainsi à une situation de blocage. La balle est donc dans le camp du ministre de l’intérieur.
Un tel « code de bonne conduite » permettrait pourtant de réaffirmer les valeurs de respect mutuel et de partage de la route et de se positionner clairement vis à vis de ceux qui ne respectent pas certaines règles élémentaires de sécurité, ou se comportent de manière agressive.
La FFMC souhaite par cette manifestation faire en sorte que les Pouvoirs Publics avancent sur cette question, pour la plus grande sécurité de tous les usagers.
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