Dans l’édition 2019 de son Observatoire, la Mutualité Française décrypte les restes à charge encore supportés par les Français, alors que se met en place la réforme du 100 % Santé. Ces restes à charge peuvent s’avérer élevés et très variables en fonction de l’âge et du lieu d’habitation, en particulier pour les dépenses hospitalières. L’intervention des mutuelles est alors déterminante pour réduire la facture et les inégalités. L’Observatoire confirme les préoccupations des Français liées au grand âge et révèle également leur inquiétude pour l’hôpital dont ils considèrent la réforme comme une priorité.
« Avec cette édition 2019 de son Observatoire, la Mutualité Française montre que la réforme du « 100 % santé » [1] ne règle pas 100 % des restes à charge », explique Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française. « Contrairement à certaines idées reçues, l’Observatoire montre que les dépenses hospitalières sont loin d’être supportées à 100 % par la Sécurité sociale et qu’elles sont désormais le 1er poste de remboursements des mutuelles (24 % de leurs remboursements). Le rôle des mutuelles pour réduire les inégalités et la facture des Français, en particulier à l’hôpital, est déterminant et croissant, d’autant que la population qu’elles protègent est plus âgée que la moyenne. Cela illustre très concrètement ce que j’appelle l’impact social de nos organismes mutualistes ».
Les complémentaires santé jouent un rôle de plus en plus important dans la couverture des dépenses de santé, y compris hospitalières
[1] Cette réforme devrait permettre, d’ici 2021, à chacun d’avoir accès à des équipements à reste à charge nul en optique, prothèses dentaire et auditive après l’intervention combinée de la Sécurité sociale et des complémentaires santé.