Dès sa création, en 1996, Place Publique affirmait sa volonté de "promouvoir et valoriser toutes les idées, les actions et les projets susceptibles de redonner à chacun confiance en sa capacité à maîtriser sa propre vie et l’avenir de la société" [1]. Une invitation à "changer de lunettes" pour voir les énergies positives à l’œuvre. Dix ans plus tard, où en sommes-nous ? Vertus et limites, politiques et journalistiques, de cette approche "positive".
"Pour un nouvel optimisme". C’était le titre du premier éditorial de Cité, magazine conçu en même temps et sur les mêmes finalités que Place Publique et qui, hélas, disparut, lui, dès ce premier numéro (février 1997), faute de trouver les financements nécessaires pour le pérenniser. "Le monde se façonne aussi en fonction de la manière dont on le voit", affirmions-nous dans le même édito.