A l’heure où, à Calais, l’« éradication » de la jungle est une preuve de plus du fiasco des politiques migratoires menées depuis des dizaines d’années, de « l’immigration zéro » à « l’immigration choisie »,
alors que la plupart des études d’experts, ainsi que des rapports d’ONG et d’organisations internationales convergent pour estimer que les entraves à la circulation des personnes provoquent plus de dommages que d’effets positifs,
au moment où le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), affirme que « pouvoir décider du lieu où l’on veut vivre est un élément essentiel de la vie humaine », qu’il appelle à « lever les barrières » et invite les gouvernements à limiter les restrictions sur les déplacements à l’intérieur et au-delà des frontières,