Le mercredi 8 avril 2009, à 10 heures, 5 500 personnes, se présenteront devant les palais de Justice de Paris, Lille, Marseille, Strasbourg, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rennes et ailleurs en France, pour affirmer avoir, un jour, aidé un homme ou une femme sans‐papiers en difficulté.
A l’appel de nombreuses associations (Emmaüs France, RESF, Fédération de l’Entraide Protestante, du Secours Catholique, de la Cimade, du Comede, du Gisti, de la Fasti, de l’Uniopss...) ils vont dénoncer la criminalisation de la solidarité en mettant le gouvernement au défi : « Nous sommes 5 500 citoyens décidés à rester des aidants ! Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! »