Après « l’affaire » du vol du scooter d’un fils de Nicolas Sarkozy et le déploiement de moyens
considérables pour le retrouver, la FFMC regrette qu’autant de pugnacité ne soit pas mis en
oeuvre pour retrouver les 85166 autres deux-roues dérobés l’année dernière, et dont seuls 10%
sont retrouvés.
Par ailleurs, l’utilisation d’empreintes ADN, procédé qui devrait être réservé aux enquêtes
criminelles, laisse entrevoir une dérive de l’utilisation à grande échelle du fichage génétique de
la population pour des petits délits.
La FFMC lutte depuis 20 ans contre le vol moto, notamment par le biais de sa commission Stop
Vol. Elle rappelle que le premier antivol reste la responsabilité du propriétaire, l’application de
quelques conseils simples et de bons sens et l’utilisation d’un antivol recommandé NF/FFMC.
Ces règles élémentaires de prudence n’ont pas été suivies dans le cas du vol précité, le scooter
ayant été laissé sans antivol devant le domicile de son propriétaire.
La commission Stop Vol de la FFMC étudie et teste les antivols mécaniques sur le marché en
toute indépendance et en lien avec de grands acteurs du marché (Assurances, AFNOR). Elle
édite régulièrement des brochures sur l’utilité d’un bon antivol et les bonnes manières d’attacher
et sécuriser son deux-roues en stationnement. Ceci a conduit à l’élaboration de la norme NF
FFMC / AFNOR, seule vraie norme française en matière de qualité d’antivols.