Rue de la SCOP

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Rue de la SCOP

Rémi Roux, chef d’entreprise à Fleurance (Gers), ne sera jamais milliardaire. Il s’en remettra. Les golden-parachutes, les retraites-chapeaux et tout le toutim, il n’en a cure : "Ce n’est pas là que je situe la réussite." Ce patron abhorre "le fric pour le fric". Au point, quand il a créé Ethiquable, en 2003, de choisir la structure en apparence la plus anticapitaliste pour son entreprise de commerce équitable : une société coopérative et participative (SCOP).

Il sait bien que la SCOP, anciennement société coopérative ouvrière de production, traîne un parfum sulfureux, quelque chose entre octobre 1917 et Mai 68. Quand la CFDT-maritime Nord a tenté en force de reprendre SeaFrance sous forme d’une SCOP, Rémi Roux, 46 ans, et ses 55 salariés-actionnaires n’ont guère goûté cette manière de confondre esprit coopératif et esprit de corps. Un sentiment sans doute partagé par nombre des 40 000 salariés des 2 000 SCOP françaises.

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