L’économie sociale et solidaire a une longue
histoire dans notre pays. Pleinement
responsable, elle s’appuie sur deux principes
fondamentalement humanistes : la
mutualisation et la coopération.
Les secteurs d’application sont nombreux, ils
vont des assurances, des banques et des
mutuelles de santé à l’organisation des
services à la personne et à l’accueil de
la petite enfance et des personnes
âgées. Elle assure souvent certaines délégations
de service public.
L’économie sociale et solidaire se distingue
de l’économie capitaliste en apportant
deux avantages au bénéfice des
consommateurs et des adhérents : la
répercussion des gains de productivité
pour faire baisser les prix et le souci de
la qualité. Dans ces entreprises, les décisions
sont prises collectivement.
Nous refusons que l’on tente de cantonner
l’économie sociale et solidaire à des
activités sociales ou caritatives. C’est
pour nous une forme alternative d’organisation
de la production qui doit être pleinement
reconnue et qui peut s’appliquer
dans presque tous les secteurs.
Pour la renforcer, nous proposons les
mesures suivantes :
créer des chambres consulaires
de l’économie sociale et solidaire ;
créer un fonds européen d’investissement
spécifique géré par la BEI ;
favoriser la prise en compte par
OSEO de cette forme d’activité ;
créer un pôle de compétitivité
dans les domaines de l’expérimentation
et de l’innovation sociale.