Le GNC publie le top 100 des entreprises coopératives françaises, classement des
100 plus grandes coopératives par chiffre d’affaire.
En France, les entreprises coopératives sont des acteurs économiques
incontournables et une personne sur deux est membre d’une ou plusieurs
coopératives. Le TOP 100 édition 2010, assorti d’un panorama sectoriel, en est
une illustration. A elles seules, les 100 premières entreprises coopératives
représentent 2,8% de l’emploi salarié en France et un chiffre d’affaires cumulé,
équivalent à 9,3% du PIB français.
Méthodologie
Le TOP 100 édition 2010 se base sur les chiffres d’affaires 2008 consolidés des
entreprises coopératives afin de prendre en compte les filiales de coopératives, qui
font partie intégrante du périmètre coopératif. Il intègre également les nouvelles
coopératives issues de fusions ou d’acquisitions et les entreprises emblématiques du
secteur qui n’apparaissaient pas dans l’édition précédente (2007). Il considère les
groupes coopératifs constitués d’un ensemble de coopératives comme une seule
coopérative. Enfin, l’édition 2010 va plus loin que la précédente en étudiant le poids
social des coopératives (sociétaires et salariés).
Un chiffre d’affaires cumulé en hausse
Les 100 premières coopératives font 70% du chiffre d’affaires de la coopération en
France. L’évolution de leur chiffre d’affaires est régulière depuis plusieurs années.
Avec un chiffre d’affaires cumulé de 181 milliards d’€, les entreprises coopératives
réalisent une augmentation de 33% depuis 2005. Entre 2007 et 2008, le chiffre
d’affaires des coopératives du TOP 100 a augmenté en moyenne de 16%.
Des employeurs majeurs dans leurs territoires
Dans de nombreuses régions et départements, les coopératives sont parmi les
principaux employeurs privés. Les coopératives du TOP 100 emploient près de 674
000 personnes, soit 3,5 fois l’industrie automobile et environ 2,8% de l’emploi
salarié en France. 75% des coopératives du TOP 100 ont leur siège social
implanté en région, à l’inverse plus de 90% des 100 plus grandes entreprises
françaises non coopératives ont leur siège social en Ile-de-France.
Des entreprises au service de leurs membres et de la communauté
Derrière le succès des coopératives du TOP 100 il y a des hommes et des femmes,
soit près de 22 millions de sociétaires. Entre 2006 et 2008, le sociétariat a
augmenté de 3%. Une nette évolution se dessine depuis 2003, passant de 18,6 à 22
millions de sociétaires individuels au sein des 100 premières entreprises
coopératives en 2008. Présentes dans les principaux secteurs de notre économie,
les 100 premières entreprises coopératives sont leaders sur de nombreux
marchés, des services aux entreprises aux services aux particuliers, en passant par
l’agriculture, l’agroalimentaire et le commerce.
La France, l’un des pays leader de la Coopération en Europe
En 2010, les 37 pays européens membres de Cooperatives Europe, la région
Europe de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI), comptent 123 millions de
coopérateurs et 160 000 coopératives qui emploient 5,4 millions de salariés.
Sur les 37 pays membres de Cooperatives Europe, l’Italie (41 552 coopératives),
l’Espagne (24 276) et la France (21 000) sont les premiers pays en termes de
nombre d’entreprises coopératives. Le Mouvement coopératif français fait figure
de leader en terme de nombre de coopérateurs avec plus de 23 millions de
membres, suivi par l’Allemagne (20 509 973) et l’Italie (13 063 419). Ces trois pays
se distinguent également en termes d’effectifs salariés. L’Italie compte plus d’un
million de salariés, la France près d’un million et l’Allemagne plus de 830 000. Les
entreprises coopératives italiennes et françaises emploient près de 5% (Italie) et
3,5% (France) de la population active.
Le Groupement National de la Coopération (GNC), organisation représentative
du mouvement coopératif français
Les coopératives sont des sociétés de personnes, centrées sur l’homme, sur le
service qu’elles apportent à leurs sociétaires. Elles ne visent pas le profit pour une
distribution de dividendes. Elles pratiquent la démocratie économique, en étant
contrôlées par leurs sociétaires, qui élisent leurs dirigeants, selon le principe une
personne, une voix. Elles sont régies par des règles de solidarité, de répartition
équitable des résultats et de responsabilité envers la communauté. Elles sont une
composante de l’économie sociale.