Le nombre de Scop (et de Scic) a progressé de 12% depuis 2008. En 2011, on compte 2046 Scop et Scic, 40 217 salariés dont 22 541 associés. Le taux de sociétariat augmente de 4%.
« Il faut faire en sorte de créer un vrai choc coopératif. L’objectif pour nous est de parvenir à doubler le nombre de Scop dans le quinquennat » a déclaré le ministre délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire en clôture du 35ème congrès national des Scop qui se tenait à Marseille du 14 au 16 novembre, réunissant 1240 participants. Considérant que les Scop sont un des exemples à promouvoir pour sortir de la crise, Benoît Hamon a annoncé sept leviers dont certains figureront dans la future loi sur l’économie sociale et solidaire. Il a notamment insisté sur le droit de préférence pour le rachat d’entreprises par les salariés sous forme de Scop. Il a également évoqué la création d’un nouveau statut transitoire pour faciliter la constitution ou la reprise d’entreprises, en dissociant la majorité en capital de la majorité des droits de vote. Ce nouveau statut leur permettra de renforcer leur position d’année en année en affectant au capital les bénéfices de leur participation. Un guichet d’accueil spécifique sera créé auprès de la Banque publique d’investissement où 500 millions d’euros seront fléchés vers l’économie sociale et solidaire. Ces apports de fonds propres s’accompagneront de la possibilité pour les Scop de se constituer en groupe coopératif, notamment pour l’exportation. Une entreprise rachetée par une Scop pourra ainsi adopter le même statut et faire bénéficier les nouveaux salariés des avantages participatifs que ceux de la maison mère. Il a également annoncé la convention avec le ministère de l’Education nationale pour l’enseignement à l’entreprendre coopératif au Lycée.