Martin HIRSCH, Haut commissaire à la Jeunesse, vient de lancer la concertation pour la conférence nationale de la vie associative qui se tiendra le 17 décembre prochain sous son égide et qui sera clôturée par le Président de la République.
La CPCA, qui avait proposé cette conférence au Chef de l’Etat en avril 2008, se félicite de cette occasion de doter enfin notre pays d’une véritable politique associative, à la hauteur des attentes de la population. Le pays compte en effet 20 millions d’adhérents et 12 millions de bénévoles qui font vivre les projets de plus d’un million d’associations au cœur de la vie quotidienne. C’est pourquoi les français accordent à 80% leur confiance aux associations et qu’ils considèrent, en premier lieu et à égalité avec les scientifiques, qu’elles sont une solution à la crise que nous vivons, notamment pour délivrer des services sociaux d’une manière efficace et juste.
Si les français souhaitent majoritairement qu’à l’avenir le poids et le rôle économique des associations dans notre société augmente, ils considèrent à 84% qu’elles manquent de financement publics et privés pour réaliser leurs missions. Ils attendent également une exemplarité de gestion de la part des associations.
Face à des mutations historiques (réforme administrative et financière de l’Etat , réformes politiques des collectivités, applications des réglementations européennes), le moment est venu de rassurer nos concitoyens et de sécuriser l’engagement des français au service de l’intérêt général. La vie associative ne doit pas devenir un sous secteur public ou disparaître au profit du secteur privé lucratif.
Jacques Henrard, Président de la CPCA
Si la vie associative participe à l’évidence de l’économie plurielle des sociétés et des démocraties en particulier, avec l’exception franà§aise d’un statut, celui de la Loi 1901, une part importante de son action disparaà®t avec la seule lecture gestionnaire, technique administrative et financière.
Toute la part de médiation entre les individus, les groupes institués et autres informels, les institutions et les territoires, le lien social par les mobilités des acteurs au sein des dynamiques territoriales, échappent globalement à l’évaluation écrasée par l’obligation de résultat (fragmentée) sans une prise en considération des moyens humains globaux (postures, politiques et pratiques d’acteurs) à l’oeuvre en tous lieux.
Cette Conférence nationale de la vie associative, à l’invitation de Martin Hirsch, espérons-le ne fera pas l’impasse sur deux urgences complémentaires :
l’urgence co-éducative structurée par le Droit international, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, (CIDE intégrale) dont une éducation à l’économie plurielle dans une société qui se réclame de l’information et de la communication, la société de la connaissance. Une société marquée par des déficit de réciprocité entre les actions institutionnelles et les autres moins ou non-formelles.
la coopération intergénérationnelle documentée qui lie les ressources humaines et documentaires au sein des dynamiques territoriales, elles-mêmes liées. Quelle sens peuvent avoir les politiques publiques, aprés la régionalisation, la décentralisation, la déconcentration des Services publics , par ailleurs déléguées au marché ou au secteur non-marchand ? Si l’ensemble de la chaine d’acteurs ne participent pas au projet de société implicite ou explicite avec leurs postures, politiques et pratiques d’acteurs, en conflit et débat. En résumé, pourquoi, pour qui, avec qui, comment la vie associative ? O๠sont les enfants et les jeunes autrement qu’objets protégés, (mutiques ?) dans la diversité culturelle d’un développement durable ( et solidaire) o๠ils sont peu invités et s’exprimant...
LA RELIANCE.
Suite des 2émes Assises Nationales de la Jeunesse au Conseil Economique Social et Environnemental le 18 octobre 2008, en présence de Martin Hirch, la question de la valorisation par les jeunes des acquis de l’expérience associative trouve une réponse avec plusieurs outils de remédiation qui confirme la valeur d’usage de la vie associative dans les politiques locales de la jeunesse.
Une forme de rémission d’une surdité sélective discriminante à l’égard des enfants et des jeunes ( protégés) qui n’avaient pas " Droit de cité " pour exprimer et partager leurs vécus du monde dont ils héritent.
Sur ce Site, par le Blog Les Ateliers d’Algebrista, le C.I.C.S.TE Arcure Art. 17 vous propose un bricolage sociologique qui a le mérite d’être non abouti (pièces détachées) adaptable à tous les territoires de l’économie sociale et solidaire et aux autres qui ignorent encore les gains collatéraux que les coopérateurs ludiques y offrent.
" la mobilisation des savoirs dans les espaces intermédiaires de l’action publique " étant une des fonctions de la vie associative, " L’ESS carnet-s)" proposé par le C.I.C.S.TE Arcure Art. 17 et les Ateliers d’Algebrista à Martin Hirsch pour l’accueil et l’accompagnement des jeunes 16-25 ans et pour l’accompagnement culturel et relationnel du Revenu de Solidarité Active ( départementalisé) , rebondira à ces Assises nationales depuis Rhône-Alpes aprés les Assises Régionales de la Jeunesse Rhône-Alpes des 20 et 21 novembre 2009 au Zénith Métropole à Saint-Etienne .
cf. " la mobilisation des savoirs dans les espaces intermédiaires de l’action publique " Colloque en préparation pour janvier 2010 par lles " juniors" doctorants - Triangle de l’ENS- LSH MOSAP Lyon, comme bilan d’un Séminaire de septembre 2007 à septembre 2009 tienne.
Une Agora le 10 octobre prochain préalable aux Assises régionales de la jeunesse, le 10 octobre au Conseil Régional Rhône-Alpes, confirme les priorités jeunesse avec quatre ateliers :
Atelier 1 : Découverte du monde du travail et des métiers.
Atelier 2 : Orientation et projet professionnel.
Atelier 3 : Ressources financières et accompagnement vers l’autonomie.
Atelier 4 : Valorisation des acquis de l’expérience sociale et de l’engagement.
" L’ESS carnet(s )" du C.I.C.S.TE Arcure Art. 17 répond en transversalité à ces quatre approches de l’insciption des jeunesses au travail avant l’emploi, dans les dynamiques territoriales. Une rupture avec l’action publique hors sol sans les laborieux acteurs du terrain.
L’ensemble des acteurs de lavie associative s’honnerait en mettant l’urgence co-éducative et la coopération intergénérationnelle documentée, la RELIANCE au coeur de ces Assises Nationales de lavie associative, juste pour qu’elles soient reconnues par "les jeunesses" pour une utilité sociale autre que de seule consommation de services, utiles par ailleurs, mais ne produisant pas, épars, du sens et du bien, communs.
Solidairement.