En tant qu’organisation mondiale, Greenpeace s’occupe avant tout des problèmes écologiques les plus critiques à l’échelle planétaire comme :
La protection des océans et des forêts anciennes ;
L’abandon des combustibles fossiles et la promotion des énergies renouvelables pour arrêter la perturbation du climat planétaire ;
Le désarmement nucléaire et la fin des contaminations radioactives ;
L’élimination des substances chimiques toxiques ;
La prévention de la dissémination des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la nature.
Depuis ses premiers jours, Greenpeace est liée aux mers. Ses bateaux lui sont infiniment précieux, aussi bien pour ses actions pour sauver les baleines et protéger l’environnement marin, que pour les autres campagnes.
Les actes valent souvent mieux que les paroles. L’action directe non-violente est au coeur des campagnes de Greenpeace, qui aujourd’hui comprennent aussi des activités de lobbying et de recherche.
Principes fondateurs
Aujourd’hui, soutenue par des millions de sympathisants, Greenpeace reste fidèle à ses motivations premières : agir là où l’environnement est menacé par les activités humaines, pour dénoncer, informer et promouvoir les changements appropriés.
Le premier sigle Greenpeace. On y retrouve les symboles de l’écologie et de la paix.
Nous sommes convaincus - et cette conviction est la force de Greenpeace - que des individus rassemblés pour agir, toujours de façon non-violente, peuvent contrer les atteintes imposées à l’environnement, même si celles-ci sont le fait des intérêts les plus puissants.
Enjeux internationaux
Greenpeace concentre son attention sur les problèmes globaux qui menacent l’environnement au sens large et qui constituent des enjeux planétaires : changements climatiques, consommation énergétique, prolifération nucléaire, dégradation de la biodiversité, pollutions génétiques, dissémination des produits toxiques... Certains de ces problèmes sont difficilement perceptibles dans la vie de tous les jours ou dans notre proche voisinage. Pourtant, ces menaces pèsent sur notre quotidien et sur les générations futures. De même, certaines pratiques qui apparaissant comme peu dangereuses sur un espace donné, auront des conséquences désastreuses à l’autre bout du monde.
Ainsi, seule une approche globale permet de traiter ces questions globales.
Développement durable
Greenpeace préconise la mise en oeuvre effective du concept de développement durable : un modèle de gestion des activités humaines qui réponde aux attentes des sociétés actuelles, sans hypothéquer les capacités des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. Ce concept vise à reconsidérer les enjeux économiques en fonction des contraintes environnementales et des considérations sociales. Cette approche remet en cause la définition même d’un "progrès" qui serait aussi inéluctable que bénéfique. Construire une centrale nucléaire ne représente aucun progrès puisqu’elle constitue un risque inacceptable et génère des déchets que nos descendants devront gérer pendant des siècles... En revanche, les énergies éoliennes ou solaires constituent de vrais axes de développement pour aujourd’hui et pour demain.
Principe de précaution
L’application du principe de précaution devrait être une question de bon sens ! L’identification d’un risque, réel ou potentiel, pour l’environnement ou la santé publique doit imposer la prudence et conduire à ne pas entamer, ou poursuivre, l’activité générant ce risque. Par conséquent, l’entreprise proposant un produit ou une activité qui ferait potentiellement courir un risque, doit, avant toute chose, apporter la preuve du caractère non-polluant ou non-dangereux de son produit ou de son activité. Cette inversion de la charge de la preuve est indissociable de l’instauration d’un régime de responsabilité imposant à l’entreprise de couvrir les dommages que pourrait générer son activité.
Indépendance
Elle est d’abord politique. Greenpeace n’est soutenu par aucun parti et n’en soutient aucun. Cependant, notre mission conduit à les interpeller tous - en dehors des extrêmes - pour qu’ils prennent en compte les problèmes que nous dénonçons et qu’ils considèrent les solutions et les pistes de recherche que nous repérons.
Cette indépendance politique repose sur une indépendance financière totale : Greenpeace ne vit que des contributions des particuliers qui ont choisi de soutenir notre démarche. Greenpeace refuse toute contribution financière venant des entreprises, des collectivités territoriales, des gouvernements, des institutions gouvernementales et intergouvernementales. Cette indépendance structurelle est le gage de notre liberté de parole et d’action, en tous lieux et en toutes circonstances.
Non-violence
Elément fondamental de la "démarche Greenpeace", la non-violence est un impératif indissociable de la détermination dans l’action : jamais de dégradation de matériels, jamais de violence envers qui que ce soit. Cette tactique d’interposition des volontaires de Greenpeace pour empêcher une nuisance, imposer un temps d’arrêt pour poser le débat, forcer le positionnement des acteurs, a été inauguré par les fondateurs du mouvement qui se placèrent dans la zone d’essai de la bombe atomique américaine en Alaska. L’efficacité de la confrontation réside dans la détermination des volontaires à faire rempart de leur corps, à mettre en jeu leur propre vie. Ces femmes et ces hommes ne trichent pas... ni avec eux-mêmes, ni avec le message qu’ils adressent en s’interposant !
Contre-pouvoir
Sur la base de ces valeurs fondamentales, Greenpeace mobilise l’opinion publique, construit des rapports de force et oblige les décideurs - politiques ou économiques - à prendre en compte les problèmes environnementaux. Greenpeace s’impose ainsi comme une force de dénonciation et de proposition, un catalyseur pour le changement, un véritable contre-pouvoir indépendant au service des générations actuelles et futures.
Ce contre-pouvoir fonde sa légitimité sur une double considération. D’une part, Greenpeace élabore ses positions sur une analyse rigoureuse des problèmes abordés, s’appuyant sur des travaux scientifiques reconnus et des expertises techniques validées. D’autre part, l’organisation porte les revendications de presque 3 millions de membres répartis dans plus de 40 pays considérant qu’il est urgent de changer certaines pratiques industrielles, de faire évoluer les règles et de promouvoir de nouveaux comportements "citoyens".