Deux cultivateurs dénoncent la mise en ligne de la localisation des champs.
Doit-on condamner une association, en l’occurrence Greenpeace, qui aurait suppléé les carences de l’Etat ? Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris doit rendre sa décision aujourd’hui dans l’affaire qui oppose l’association écologiste à deux cultivateurs du Lot-et-Garonne et de Haute-Garonne. En effet, une directive européenne impose, depuis 2001, la transparence totale en matière d’OGM, notamment en rendant publique la localisation des champs OGM. Mais la France, qui n’a toujours pas transposé cette directive et paie des pénalités quotidiennes de 100 000 euros, tarde à établir les registres. Greenpeace l’a fait à sa place.