Alors que Greenpeace n’a toujours pas reçu de réponse formelle et écrite de la Communauté Urbaine de Marseille sur le séjour du Rainbow Warrior dans le Vieux Port, l’organisation écologiste tient à souligner que la pérennité du thon rouge en Méditerranée dépasse largement un conflit local entre Greenpeace et certains pécheurs. Tant en matière de diagnostic que de solutions, de nombreux acteurs sont impliqués.
-< Interview vidéo de Stephan Beaucher >-
Les autorités françaises, les scientifiques français et des Nations-Unies, en particulier ceux de l’ICCAT*, s’accordent avec les associations écologistes sur le niveau de surexploitation du thon rouge en Méditerranée : autour de 50 000 tonnes péchées l’année dernière, contre 32 000 tonnes autorisées et 28 000 tonnes recommandées par les scientifiques. Le niveau de pêche illégale en France est similaire à celui enregistré dans l’ensemble de la Méditerranée, entre 40 et 50% (6 000 tonnes autorisées mais 9 500 déclarées à Eurostat** en ce qui concerne la France).