Les mécanismes de marché ne sont pas toujours les plus adaptés pour résoudre un problème. Pour les libéraux, le reconnaître s’apparente à une abjuration
On peut être brillant physicien et écrire des bourdes. Serge Galam vient d’en donner une brillante – si l’on ose dire – démonstration, dans Le Monde du 7 février, en soutenant que Galilée avait été l’objet d’un procès en hérésie pour avoir soutenu que la Terre était ronde. C’était évidemment pour avoir soutenu (et démontré) que notre planète tournait autour du soleil, et n’était pas au centre de l’univers. Que celui qui ne s’est jamais trompé lui jette la première pierre. Pour avoir encore le rouge au front pour des bourdes du même ordre, je m’en garderai bien. Sauf que le problème n’est pas là.
L’affirmation erronée était destinée à montrer qu’il existe des antécédents célèbres où un homme seul peut avoir raison contre tous et que, dans le domaine scientifique, ce n’est pas la loi du nombre qui compte, mais la rigueur de l’analyse. Car Serge Galam conteste les conclusions du rapport des experts du Giec (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) faisant de l’homme le responsable d’un changement climatique qui, à ses yeux, est loin d’être prouvé.