Le bilan de Nicolas Sarkozy est mitigé. Rien d’étonnant, car l’évolution de l’insécurité dépend d’abord des mouvements de fond de la société.
Tel est pris qui croyait prendre. Nicolas Sarkozy espérait redonner confiance aux Français dans la capacité de l’action politique à changer la vie de tous les jours. Sa méthode : agir contre l’insécurité en allant sur le terrain et en mouillant sa chemise. Et faire preuve d’un volontarisme censé trancher avec l’inaction et le laxisme supposés de ses prédécesseurs. Près de cinq ans ont passé et l’heure est au bilan. Et celui-ci est pour le moins mitigé. Si les incertitudes économiques et la situation de l’emploi sont devenues les premiers soucis des Français, l’insécurité demeure bien placée au hit-parade de leurs préoccupations. Avec quelques raisons, si on en croit les statistiques ministérielles qui révèlent une montée continue des violences faites aux personnes.