Ce samedi 4 décembre, le toit d’un bâtiment annexe de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) s’est effondré sous le poids de la neige. Celui-ci abritait des fûts contenant des objets contaminés.
Un tel événement n’est pas inédit, puisque déjà, en décembre 1990, le toit du surgénérateur Superphénix s’était lui aussi effondré suite à des chutes de neige. Il rappelle aujourd’hui la vulnérabilité des installations nucléaires.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’interroge : quels ont été les dommages causés par l’effondrement du toit ? La neige qui est tombée sur ces déchets ne risque-t-elle pas de contaminer l’environnement une fois fondue ?
Et si les matériaux des bâtiments ne résistent pas à la neige, comment peuvent-ils prétendre résister à un crash d’avion ?