Scandalisée par le délibéré de la Cour d’appel d’Orléans qui condamne quarante neuf faucheurs volontaires, l’association Greenpeace lance son réseau de "détectives OGM" dans les campagnes françaises à la recherche des champs où est cultivé cette année du maïs transgénique, en secret et en toute impunité.
La Cour d’appel d’Orléans a condamné mardi 27 juin à deux mois de prison ferme Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, et les quarante huit autres prévenus à deux mois avec sursis. "Il est intolérable de voir ainsi bafoués le principe de précaution et l’état de nécessité reconnu en première instance, s’insurge Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France. La justice condamne des citoyens aculés à la désobéissance civile, alors que l’Etat laisse les multinationales des biotechnologies commercialiser du maïs OGM hors de tout cadre légal et sans aucune transparence."