Des militants de Greenpeace manifestent devant le palais de justice de Paris où se tient le procès de l’Erika.
Une vingtaine de militants de Greenpeace, munis de grands billets de 2 000 000 d’euros dégoulinants de pétrole, manifeste en ce moment même devant le palais de justice où se tient le procès de l’Erika. Total doit payer les dommages non couverts par le FIPOL, soit 900 millions d’euros, un montant à priori non provisionné par la compagnie pétrolière.
« Etant donné la rentabilité insolente des activités du groupe Total 12,585 milliards d’euros net après impôts en 2006, due en partie à la forte augmentation du prix de l’essence pour les consommateurs, nous souhaitons que Total n’échappe pas à ses responsabilités dans le dossier Erika. Total doit prendre à sa charge la part des dommages qui dépassent le plafond du FIPOL » explique Stephan Beaucher, chargé de la campagne océan de Greenpeace France.