Le 2 mai au soir, les premiers activistes de Greenpeace ayant participé au blocage du chantier EPR de Flamanville sont sortis de garde à vue.
Avec un bilan plus qu’inquiétant : au moins quatre d’entre eux ont subi des violences de la part des forces de l’ordre au moment où ils ont été délogés : un militant a reçu deux décharges de Taser, trois autres ont été frappés et en portent les traces (œil au beurre noir, dent ébréchée). Alors que la gendarmerie déclarait aux journalistes que l’évacuation s’était déroulée sans incident, Greenpeace est inquiète et dénonce la violence témoignée par les « forces de l’ordre ». Deux des activistes ont portés plainte pour violence policière.
42 personnes ont été placées en garde à vue. 26 d’entre eux sont convoquées le 16 juin pour une audience au tribunal correctionnel de Cherbourg où ils comparaîtront pour entrave à l’exercice de la liberté du travail et opposition à l’exécution de travaux publics. Les 16 autres ont été présentés devant le procureur de Cherbourg le 3 mai à midi. D’ici à leur audience devant le tribunal correctionnel, programmée le 16 juin prochain, le Parquet leur impose une caution de 1 000 euros chacun, une interdiction de territoire sur la région de Basse-Normandie et un contrôle judiciaire hebdomadaire pour les militants français.