La sortie durable des crises écologique, sociale et financière, toutes liées à la répartition injuste des richesses et à notre niveau de consommation excessif, passe inéluctablement par un changement profond de nos pratiques économiques et de nos modes de vie. L’économie sociale et solidaire qui doit aujourd’hui intégrer l’écologie à ses valeurs (ESSE), a vocation à participer largement à cette mutation. Créer les conditions d’une évolution ambitieuse et significative de son emprise (passer en 20 ans des quelque 8 % actuel du PIB à 35 %), tel est la raison d’être du Plan ESSE.
Le projet est étonnamment simple1, eu égard aux enjeux et aux changements que l’on est en droit d’en attendre. De manière résumée, on distingue 3 axes d’actions complémentaires et coordonnées.