La société coopérative ouvrière de production est-elle une réponse à la perte des emplois ? À Lomme, les salariés d’Hebdoprint ont décidé de reprendre leur entreprise sous cette forme afin de sauver leur secteur d’activité et leur emploi. Plus loin de nous, mais dans la région, le syndicat CFDT de Sea-France s’est engagé dans une démarche similaire. Nous avons demandé à Jean-Marc Florin, directeur adjoint de l’union régionale des SCOP de nous éclairer sur le fonctionnement de cette entreprise participative.
Avez-vous plus de demandes de création de SCOP par des salariés dont l’entreprise ferme, que par le passé ?
« Sachant que c’est l’activité économique qui créé de l’emploi, je ne suis pas sollicité plus fortement aujourd’hui. Le climat économique est atone. Toutefois, il faut noter que les sociétés coopératives résistent mieux que les entreprises à capitaux classiques. Après cinq années de création, le taux de réussite est supérieur. » - Qu’est-ce qui différencie fondamentalement une SCOP d’une autre entreprise ?