Un an après le lancement de la compagnie MyFerryLink à Calais, salariés et dirigeants de la Scop des ex-SeaFrance, qui souffle mardi sa première bougie, s’enorgueillissent d’une réussite croissante, malgré la menace d’un arrêt brutal brandie par les autorités britanniques de la concurrence.
La Scop, la société coopérative à laquelle participent les salariés, a grappillé en un an 10% de parts de marché sur le fret depuis la première traversée le 20 août 2012 du "Berlioz", l’un des trois navires rachetés par Eurotunnel après la liquidation de SeaFrance et loués à MyFerryLink.
Pour le transport de passagers, les parts de marché se montent à 8%. "La régularité, les prix de marché et une qualité de service, c’est cela qui fait aujourd’hui la crédibilité de la société", estime Raphaël Doutrebente, directeur général adjoint.