Santé . Elle pourrait adopter une charte instaurant un parcours de santé mutualiste.
À l’occasion de son 38e congrès, ouvert jeudi à Lyon, la Mutualité française négocie un virage important. Estimant que la qualité des soins n’est pas assurée par l’actuel système piloté par l’assurance maladie, elle met en débat pendant trois jours l’instauration d’un parcours de santé mutualiste. L’idée est de proposer à 38 millions d’adhérents une nouvelle garantie limitant les restes à charge et privilégiant la qualité des soins. Concrètement, en s’appuyant sur l’expertise de la haute autorité en santé, la Mutualité travaillerait à des référentiels de bonne pratique.
Elle repérerait ensuite les établissements ou professionnels les respectant, ou passerait des accords avec eux pour les convaincre de s’y plier. À partir de là, le patient se verrait indiquer ces interlocuteurs par sa mutuelle, en fonction de son état de santé et de l’offre de soins dans sa région. Libre à lui, ensuite, de suivre les recommandations. Il bénéficierait également d’un plan de prévention personnalisé et d’un plan de soins formalisé, même s’il n’est pas touché par une affection de longue durée.