L’Union des Syndicats et Groupements d’Employeurs dans l’Economie Sociale (USGERES) s’inquiète des phénomènes de précarité de l’emploi qui ont tendance à croître, y compris dans son champ d’activités.
L’intégration et l’accompagnement des publics fragilisés par l’emploi sont deux priorités pour l’USGERES qui affirme clairement sa volonté de ne pas traiter les salariés de l’économie sociale comme une simple variable d’ajustement économique. En ce sens, la voie proposée par certains contrats d’embauche tels le CPE qui institutionnalise la précarité ne lui paraît pas favoriser la création d’emplois dans le champ de l’économie sociale.
Conformément aux valeurs qu’elles défendent, les entreprises de l’économie sociale souhaitent promouvoir une éducation permanente, facteur de promotion sociale et agir pour réduire les inégalités d’accès à la formation.
Dans cette perspective, l’USGERES travaille actuellement à un projet de sécurisation des parcours professionnels des salariés de l’économie sociale autour de quatre axes complémentaires :
L’accompagnement des salariés à faible niveau de qualification à l’embauche en valorisant notamment les contrats d’accompagnement à l’emploi et les contrats d’avenir.
Les publics prioritaires à privilégier dans le cadre des périodes de professionnalisation mises en œuvre dans les entreprises de l’économie sociale et notamment les jeunes, les femmes et les salariés à temps partiels.
La cohérence et la continuité des parcours professionnels pour que chaque salarié bénéficie d’un droit à la formation transférable, quelle que soit l’entreprise qu’il intègre dans le champ de l’économie sociale.
Une réflexion sur la convergence de certains outils d’emploi-formation pour favoriser les passerelles entre l’assurance chômage et l’assurance formation.
Ces différents éléments seront discutés et négociés avec les confédérations syndicales de salariés dans les prochains mois.