A ses débuts l’horizon du mouvement social et syndical était l’abolition du salariat.
Mais la conquête de la Sécurité sociale et du droit du travail, adossée au rapport de subordination salariale, a changé la donne.
Aujourd’hui toutefois, la dégradation du travail salarié et sa perte de sens poussent beaucoup de travailleuses et travailleurs à fuir un management autoritaire pour rechercher des alternatives hors du salariat. Au prix, le plus souvent, de pans entiers de leur protection sociale.
Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) cherchent à concilier la plus large autonomie au travail pour leurs sociétaires avec les garanties du salariat. Peuvent-elles préfigurer ce que serait un salariat sans subordination ? Faut-il plutôt reconnaître que la subordination est indissociable des protections salariales, tout en visant à démocratiser le plus possible les rapports de travail ?
Les Ateliers Travail et Démocratie vous convient à en débattre avec des acteurs et actrices expérimenté.es de ces questions.
Soirée-débat
Mardi 27 février, 18h30-20h30
Bourse du Travail de Paris, 29 Bd du Temple
Salle Hénaff
Avec : Aurélien Alphon-Layre (ex-délégué CGT dans une coopérative), Denis Gravouil (membre du bureau confédéral de la CGT), Marie Lesage (Fédération des CAE), Stéphane Veyer (La Manufacture coopérative).
Animation : Thomas Coutrot (Ateliers Travail et Démocratie)
Inscription gratuite mais nécessaire