Leurs employeurs veulent être représentatifs, au même titre que le Medef, la CGPME et l’UPA.
Un « Grenelle du patronat » en 2010 pour redistribuer les cartes entre les différentes organisations professionnelles : Medef, CGPME, UPA… C’est ce que vient d’exiger par courrier Alain Cordesse, le président de l’Union de syndicats et groupements d’employeurs représentatifs dans l’économie sociale (Usgeres), à Xavier Darcos, le ministre du Travail.
Son organisation, créée en 1994, rassemble 60.000 employeurs (des associations, des mutuelles, des fondations…) et représente 750.000 salariés « non délocalisables ». Pourtant, elle n’a toujours pas voix au chapitre dans le camp patronal. « C’est un vrai problème de démocratie sociale, a-t-il une nouvelle fois tempêté ce mercredi, lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes de l’information sociale. Nous ne sommes toujours pas représentatifs et ne siégeons dans aucune instance officielle, alors que nous avons réalisé 19% des voix aux dernières élections prud’homales. » Et le président de l’Usgeres, qui entend désormais « avoir son mot à dire », de prévenir : « Soit le ministre nous entend, soit nous irons chercher notre représentativité devant les tribunaux. »